On se prend 20 ans dans les dents mais qu’est-ce qu’on est fiers quand on voit s’épanouir une de nos jeunes adhérents au fil des saisons et vivre de sa passion. C’est le cas avec Manon Servage, bonnevilloise d’origine. Elle est rentrée à l’OCA à 4 ans, a enchaîné les saisons et les galas de danse à l’Agora jusqu’à ses 16 ans. La décision d’en faire son métier est vite prise : elle intègre une école à Genève en classique et contemporain. En parallèle de sa fin de formation à Paris, elle démarre sa carrière en freelance. Puis les projets s’enchaînent à Madrid et désormais à Londres, où elle est danseuse professionnelle et mannequin. Rien que ça… On se dit qu’on y est un peu pour quelque chose (même si le mérite n’est revient qu’à elle). Voici son portrait.
Le prénom de ton premier professeur de danse ?
Marylin (Jacquet Oms). J’ai insisté pour démarrer les cours de danse classique alors que je n’avais que 4 ans. Je voulais juste être avec mes copines ! Elle m’a acceptée et je ne l’ai plus quittée jusqu’à mon entrée en formation à Genève.
La couleur de ta première tenue de danse ?
Bleue.
Devenir danseuse professionnelle, c’est un parcours du combattant ?
Oui ! Mentalement et physiquement, c’est de la folie. A Paris je faisais de la danse de 9h à 22h, 6 jours/7. Actuellement je travaille sur 4 projets en même temps, en plus des cours que je dispense. Il y a eu des moments de questionnements mais le travail paie !
Tu as dû toucher à toutes sortes de danse. Laquelle tu préfères pour t’éclater ?
la House, avec ses bases de hip hop.
Plutôt ballerines, talons, pieds nus ou baskets ?
Je suis danseuse contemporaine, alors c’est pieds nus !
Quand tu repenses à tes années OCA, qu’est-ce que tu en retiens ? On y est pour quelque chose si tu en es là aujourd’hui ?
Avoir appris la danse avec un professeur comme Marylin, ça a été une chance. Elle m’a donné de très bonnes bases techniques et solides. Elle m’a accompagnée, intégrée à d’autres projets hors Bonneville et m’a poussée vers la professionnalisation. Avec l’OCA, j’ai fait aussi mes premières expériences scéniques avec les galas de fin d’année à l’Agora. C’était super de danser dans une vraie salle de spectacle !
Si tu devais donner un conseil à quelqu’un qui souhaite en faire son métier ?
Travailler, travailler, travailler… foncer, et ne pas se laisser abattre par les autres.
Tu profites de Londres pour postuler à des comédies musicales ?
Non. J’adore en tant que spectatrice mais je suis nulle en chant ! Il faut savoir jouer, danser et chanter. Moi je me reste concentrée sur la danse !
Vous l’aurez compris, avec son rythme de folie, on ne va pas la voir souvent à Bonneville ! Pour suivre son parcours artistique, abonnez-vous à ses pages insta @manon_srvg et facebook manon.servage